Twitter financièrement stable ?

Le réseau social place sous coupe réglée par son nouveau propriétaire Elon Musk, serait sur la bonne voie selon ce dernier. Il prédit même un flux de trésorerie positif dès le deuxième trimestre de l’année.

Twitter sauvé de la faillite ? C’est le sentiment d’Elon Musk qui n’a cessé tel un Cassandre, d’alerter sur l’état désastreux des finances de la société depuis son acquisition en octobre 2022 contre 44 milliards de dollars.

Il semble toutefois que l’orage soit désormais passé, à en croire le nouveau patron. Intervenant mardi 7 mars lors d’une conférence de presse organisée à San Francisco par la banque américaine Morgan Stanley, Musk a même prédit des lendemains qui chantent à Twitter.

Cela devrait selon lui, se traduire par des résultats financiers positifs à compter du deuxième trimestre de l’année en cours. Un changement d’horizon impulsé à l’en croire par les mesures drastiques qu’il a eu à prendre ces derniers mois.

Remue-ménage

Depuis la prise de contrôle de la plateforme californienne, le milliardaire américain né en Afrique du Sud a en effet tout chamboulé. Se posant en sauveur d’une entreprise qui n’a que très rarement rentable, le patron de Tesla et de SpaceX n’a pas hésité à couper des têtes à coup de licenciements tous azimuts.

De 8 000 environ, le nombre d’employés de Twitter dans le monde a ainsi descendu à 2 000 selon sa propre déclaration à la fin de l’année dernière. Cette course pour la réduction des coûts n’a épargné ni les meubles et autres biens immobiliers du siège social de la société ni ses ingénieurs réduits à une poignée seulement désormais.

De quoi faire économiser trois milliards de dollars de dépenses opérationnelles à l’entreprise, selon Elon Musk. « En l’absence d’action, Twitter aurait eu un coût de 6 milliards de dollars à assumer, contre 3 milliards de dollars de revenus », a-t-il indiqué ce mardi.

Dans l’œil du cyclone

Ce qui serait une situation inconfortable sachant que la firme californienne a vu environ 50% de ses annonceurs déserter la plateforme depuis l’arrivée de Musk. Une situation motivée par les inquiétudes suscitées par la gestion du milliardaire qui se présente comme un libertaire. Quitte à laisser les discours de haine proliférer sur le réseau social.

« Croyez ce que vous voyez sur Twitter et non ce que vous voyez dans les journaux », a-t-il déclaré en réaction à la saignée des annonceurs suscitée selon lui par une campagne médiatique nocive.

Le réseau social reste cependant sous étroite surveillance de plusieurs régulateurs à travers le monde pour ses pratiques en matière de données et de confidentialité.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *