Le pouvoir d’achat des français à la baisse
Bien que les taux de crédits des français restent relativement bas, les ménages n’arrivent pas à suivre la cadence. C’est le cas dans les dix plus grandes villes de France.
Le pouvoir d’achat, quèsaco ?
Selon l’Institut National de la Statistique et des études économiques (INSEE), le pouvoir d’achat est « la quantité de biens et de services que l’on peut acheter avec une unité de salaire. Son évolution est liée à celles des prix et des salaires. Si les prix augmentent dans un environnement où les salaires sont constants, le pouvoir d’achat diminue, alors que si la hausse des salaires est supérieure à celle des prix le pouvoir d’achat pourra augmenter ».
Des taux encore très faibles
D’après le dernier Observatoire Crédit Logement, les taux de crédits immobiliers français restent très faibles, bien qu’il est légèrement augmenté au cours du mois dernier. On compte 1,49% contre 1,47% en février 2018.
« Depuis la fin de l’été 2017, les taux diminuent doucement, de l’ordre de 1 point de base chaque mois. Et ils ont en mars 2018 retrouvé leur niveau de la fin de l’hiver 2017, en dépit de l’allongement de la durée des crédits accordés. Cette baisse est rendue possible par des conditions de financement et de refinancement de la production de crédits toujours excellentes », explique un rapport publié sur le site de l’Observatoire Crédit Logement, qui propose une analyse précise du financement des marchés résidentiels,
La baisse des taux de crédits ne suffit donc plus à compenser la flambée des prix de l’immobilier. Le pouvoir d’achat d’immobilier des Français a donc grandement reculé. D’après le Figaro immobilier, c’est à Bordeaux qu’il a le plus reculé entre les premiers trimestres 2017 et 2018.