Les salariés de Blanquefort dans l’attente

Le groupe automobile américain Ford n’a pas donné sa décision concernant le site de Blanquefort. Il attend désormais le 10 décembre pour rendre sa décision concernant la reprise du site industriel.

C’est Philippe Poutou le délégué CGT, qui a annoncé la nouvelle hier devant les salariés de Blanquefort. Au même moment se tenait un comité d’entreprise durant lequel le directeur de l’usine a lu un communiqué du groupe Ford Europe : « Les discussions, rigoureuses et détaillées, se poursuivent avec l’acquéreur potentiel et avec le soutien du gouvernement français. Toutefois, en comparaison avec un plan social Ford comprenant un ensemble complet de mesures, nous restons réservés sur le fait que les plans de l’acquéreur potentiel offrent le niveau de sécurité et de protection, ou limitent le risque de possibles pertes d’emploi futures, que nous souhaitons fournir aux salariés de FAI ».

La multinationale a donc reporté au 10 décembre sa décision concernant la reprise de l’usine que propose le fabricant de boîtes de vitesse belge Punch Powerglide seul repreneur en course. Le projet ne conserverait que 400 des 860 emplois actuels.

Philippe Poutou de la CGT a été très critique sur la position de Ford :  « Point positif, Ford n’ose pas dire maintenant « non » à la reprise par Punch, c’est le résultat à la fois des agissements de l’Etat, et de notre bataille, au moins on contient les ardeurs destructrices de Ford. Point négatif : Ford ne dit pas oui, insiste seulement sur les aspects négatifs du plan de reprise, au nom cyniquement de la protection des salariés contre le chômage, donc Ford montre qu’elle reste sur la position du refus. Ceci dit avec ce délais supplémentaire la bataille peut continuer, cela annonce des réunions difficiles, un bras de bras de fer multiple, une pression sur nous alors que c’est à Ford de donner de la production pour les 3 années de transition, afin de rendre plus sûre cette reprise ».

Ces problématiques sociales sont de plus en plus souvent prises en compte par les entreprise, comme la SFAM, qui s’engage pour ses employés.

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