Baisse d’impôts : qui en profitera le plus ?

 

En 2020, des contribuables vont bénéficier à la fois de la suppression de la taxe d’habitation et de la baisse de l’impôt sur le revenu. Pour 8,8 millions de ménages, le gain sera en moyenne de près de 1000 euros par an ! Parmi les départements au-dessus de la moyenne figure le Finistère (1 058 € de gains) et l’Ille-et-Vilaine (1 070 € de gains).

Les communes et régions qui en profitent pleinement

Avec d’un côté la suppression de la taxe d’habitation pour 80 % des Français et la réforme du prélèvement à la source applicable depuis janvier dernier, de nombreux foyers fiscaux verront leurs impôts baisser. Au total 8,8 millions de foyers sont concernés, pour un gain moyen total estimé à 982 euros. Pour certains, qui vivent dans des communes où la taxe d’habitation est élevée, le gain de pouvoir d’achat est encore plus net. Par contre, d’autres foyers habitant dans des départements comme la Bretagne du Sud, ou encore en région parisienne verront leurs impôts diminuer de 1 000 euros ou plus cette année.

Au niveau des départements, les foyers basés dans le Finistère (1 058 € de gains) et l’Ille-et-Vilaine (1 070 € de gains) font parties des territoires qui verront leurs impôts diminuer le plus, au même titre que les Bouches-du-Rhône (1 185 €), l’Essonne (1 188 €) ou encore le Val-de-Marne (1 173 €). À l’échelle communale, Montfermeil (1 683 € en moyenne) en Seine-Saint-Denis, Carqueiranne (1 685 € en moyenne) dans le Var et Ormesson-sur-Marne (1 572 € en moyenne) dans le Val-de-Marne, figurent sur le podium des foyers qui économiseront le plus en 2020.

Parmi les moins gagnants de ces réformes fiscales, on retrouve les habitants des Avirons avec 727 euros par foyer fiscal bénéficiaire. Les communes de Sainte-Rose et Petite-île, avec une baisse moyenne de 773 euros.

Qu’en est-il des catégories sociales ?

A quelle catégorie sociale profite vraiment la suppression de la taxe d’habitation et la baisse de l’impôt sur le revenu ? Le sujet fait débat. Une étude de l’OFCE (Observatoire français des conjonctures économiques) a indiqué que cette politique est tournée vers les classes moyennes. Mais les ménages modestes sont laissés pour compte tandis que les plus riches sont gagnants.

Selon Mathieu Plane, économiste de l’OFCE, « 15 % des ménages les plus modestes vont voir leur niveau de vie diminuer en 2020, cela représente environ 3 millions de personnes ». Ceux-ci vont notamment subir les réformes de l’assurance chômage et des aides au logement, indique l’organisme.

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