Immobilier : Hausse de la demande pour les location meublées
Depuis le 25 novembre 2018, une loi en faveur de la mise en place d’un bail mobilité facilite les locations sur le court-terme. Une mesure qui doit répondre, selon la loi « répondre à un besoin temporaire de logement » et ainsi « mobiliser un parc de logements qui n’auraient pas été loués sans ce nouvel outil« . Un peu plus d’un an après la mise en place de ce nouvel outil pour les bailleurs, les premiers retours se font sentir et la demande en logement meublé augmente…
Un engouement pour le meublé dans les grandes villes
Selon un rapport publié par le baromètre Lodgis, le bail mobilité encourage les locations meublées. Pour rappel, le bail mobilité offre une alternative de courte durée aux baux classiques de un ou trois ans. En effet, le bail mobilité s’étale sur une durée allant de un à dix mois et ne peut ni être reconduit ni renouvelé. Autrement dit, ce nouveau contrat de location s’adresse principalement aux personnes en situation de mobilité.
Dans son rapport, Lodgis explique avoir enregistré une hausse de 10% de la demande d’hébergement meublé couplé à une augmentation de l’offre de 30% de la part des propriétaires. Une hausse qui s’explique selon l’observatoire par une hausse de la mobilité et du besoin de logement temporaire. Le fait qu’un logement soit meublé devient donc une obligation pour de nombreux locataires.
De plus, le bail de mobilité, facilite ces démarches. En effet, la mise en place de nouveau type bail, voté en même temps que la loi Elan, s’inscrit dans un mouvement visant à faciliter les démarches administratives pour louer un logement. Depuis 2018, pour pouvoir mettre en place un bail de mobilité, les bailleurs ne sont plus obligés d’obtenir une autorisation administrative. Pour Alexis Alban, directeur général adjoint de Lodgis, cette opportunité de location représente une avancée majeure et offre aux bailleurs « un cadre réglementaire clair et une nouvelle opportunité de maîtriser et d’optimiser la location meublée en toute légalité« . Ce dernier espère que la réussite de cette simplification administrative poussera les instances gouvernementales à élargir les critères d’éligibilité au bail mobilité.