Internet : Google sous le coup d’une 3e sanction de la commission européenne
La commission européenne à la concurrence pourrait infliger à Google une troisième amende liée à sa plateforme publicitaire Adsense. Le montant de cette amende, selon l’agence Reuters, devrait être moins élevé que les deux précédents. Pour l’heure, la date de l’application de cette pénalité n’a pas été dévoilée par l’organe européen.
Une troisième sanction après 2017 et 2018
Les autorités européennes de la concurrence devraient infliger à Google une troisième amende liée à sa plateforme publicitaire Adsense. Selon l’agence Reuters, le montant de cette pénalité ne dépassera toutefois pas les deux précédents fixés en 2017 et 2018.
L’affaire remonte à 2016, année pendant laquelle la Commission européenne a ouvert une enquête contre Google, le premier moteur de recherche mondial. La filiale du groupe Alphabet a été accusée de restreindre sur AdSense la capacité de certains sites web tiers d’afficher les publicités contextuelles émanant de ses concurrents. Pour faire amende honorable, Google avait modifié les conditions de ses contrats AdSense avec des tiers importants. Il leur avait donné plus de marge de manœuvre pour afficher des annonces de recherche concurrentes.
La date de la décision non encore fixée
Mais cette tentative de rachat n’a pas convaincu du tout la commission européenne à la concurrence qui a continué à ficeler soigneusement son dossier. La Commissaire européenne à la concurrence Margrethe Vestager a laissé entendre que l’affaire n’est pas loin d’être bouclée. Le géant américain de la Tech est donc surement en train de sentir la pointe de l’épée de Damoclès sur sa nuque. Pour l’heure, l’organe dirigé par Margrethe Vestager n’a pas souhaité donner la date à laquelle il rendrait sa décision. Quant à Google, déjà la tête entre deux chaises, il n’a pas répondu dans l’immédiat à une demande de commentaire.
Une quatrième sanction ?
Pour rappel, en 2018, la Commission européenne avait infligé à Google une amende record de 4,3 milliards d’euros pour abus de position dominante avec son système d’exploitation mobile Android. Cette amende faisait suite à une autre de 2,4 milliards d’euros imposée au géant de l’internet en 2017 par la même commission européenne. Google était alors accusé d’abus de position dominante avec son comparateur de prix.
Avant cette probable troisième sanction, le régulateur européen a demandé, en novembre dernier, aux experts de la recherche sur internet si Google employait des pratiques déloyales contre eux. La réponse aurait été oui, ce qui devrait ouvrir sur une quatrième enquête contre la filiale d’Alphabet. Mais pour l’instant l’on n’en est pas encore là.