La ministre malienne des mines et du pétrole à la rencontre de Petroma
Sur le site de Bourakébougou au Mali, l’entreprise Petroma édifie un projet qui pourrait bien bouleverser la production d’électricité du pays. Le groupe se démarque en effet par des activités d’exploration qui ont donné lieu à des découvertes de vastes gisements d’hydrogène naturel. La ministre malienne des mines et du pétrole, Lelenta Hawa Baba Ba, s’est rendue sur place début juillet pour visiter le site d’exploitation. Accompagnée par une délégation, elle a pu confirmer le fort potentiel des découvertes de Petroma.
Petroma bénéficie d’un soutien politique
Le site d’exploitation d’hydrogène naturel détenu par l’homme d’affaires malien Aliou Diallo fait couler beaucoup d’encre. En activité dans la région de Bourakébougou, Petroma a fait la découverte d’un immense gisement d’hydrogène naturel, prêt à être exploité. Pour que l’entreprise puisse mener à bien ses projets de production énergétique, il ne lui manquait plus que le soutien des pouvoirs politiques du pays.
Face aux découvertes importantes concernant l’hydrogène et à ses possibilités en matière de transition énergétique pour le Mali, la ministre des mines et du pétrole, Lelenta Hawa Baba Ba s’est dépêchée sur le site gazier avec une délégation. Elle a pu ainsi visiter les différents puits de forage, tous positifs, menés par le groupe dès son obtention de permis. Très satisfaite, la ministre a déclaré son soutien au projet de Petroma, qu’elle considère comme favorable au développement économique du pays et à son indépendance énergétique.
Un site à fort potentiel pour le Mali
La Mali est considéré par Lelenta Hawa Baba Ba comme un grand pays minier. « Ce qui est bon à savoir aujourd’hui, c’est que le Mali compte plus de 900.000 km2 de basin sédimentaire, à peu près cinq bassins sédimentaires sur une superficie de 900.000 km2 qui regorge d’autres potentiels, à savoir le pétrole et le gaz » s’est réjouie la ministre, avant de souligner que les activités de recherche entreprises par Petroma ont été fructueuses.
De son côté, le PDG Aliou Diallo a expliqué que le permis octroyé par l’État dans la région de Bourakébougou lui confère 43.000 km2 de surface disponible pour la recherche. À l’heure actuelle, la partie de la zone forée s’étend sur 800 km2, et elle peut déjà à elle seule, si l’hydrogène naturel présent peut être exploité, résoudre le problème de l’électricité au Mali.