Energie : Bientôt une hausse des tarifs de l’électricité de 5,9% ?
Une hausse des tarifs de l’électricité de l’ordre de 5,9% TTC pourrait survenir en été 2019, si le Gouvernement français voulait attendre jusqu’au dernier instant. Cette hausse a été préconisée par la Commission de régulation de l’énergie, en début février.
Une hausse prévue normalement à partir du 1er mars 2019
Les tarifs sur l’électricité pourraient bientôt connaitre une hausse de 5,9% TTC. C’est une recommandation de la Commission de régulation de l’énergie (CRE) à l’Etat français qui pourrait attendre trois mois encore avant d’adopter une telle mesure. En effet, le Gouvernement voudrait retarder l’application de cette hausse en été 2019, pour épargner les consommateurs d’un coup dur durant la période hivernale.
La Commission de régulation de l’énergie (CRE) aurait pris cette résolution le 7 février dernier. Elle aurait expliqué cette hausse « par la conjoncture internationale, avec une hausse de prix des énergies depuis janvier 2018 ». En principe, la CRE a prévu que cette augmentation du tarif soit mise en application dès le 1er mars 2019. Cependant, comme cela avait été dit plus haut, l’Etat français a l’intention de repousser son entrée en vigueur jusqu’à l’été 2019. Tout compte fait, il ne dispose que d’un délai légal de 3 mois pour accepter ou non les recommandations tarifaires de la CRE. Selon toute vraisemblance, le Gouvernement n’a pas d’autres choix que d’accepter une répercussion sur les factures.
Des tarifs additionnels ?
La note sera certainement plus salée ! Cette hausse du prix de l’électricité pourrait être accompagnée de tarifs additionnels. En effet la CRE aurait indiqué qu’en application d’une jurisprudence constante du Conseil d’Etat, un « calcul de l’écart entre les coûts supportés par les fournisseurs et les tarifs réglementés en vigueur entre le 1er janvier 2019 et la date d’application des tarifs proposés » sera effectué afin « d’intégrer une composante additionnelle visant à rattraper le retard en masse occasionné par ce décalage temporel ». A cette allure, l’Etat devrait songer à prendre certainement mesures pour amortir ou réduire le poids de cette future augmentation tarifaire.
Dans un tel contexte, le Gouvernement sera obligé de baisser la fiscalité de l’électricité, en s’attaquant notamment aux taxes telle que la Contribution tarifaire d’acheminement (CTA), la consommation finale d’électricité (TCFE), la TVA ou la Contribution au service public de l’électricité (CSPE). Mais, selon certaines informations, le Gouvernement ne devrait pas se risquer à appliquer une baisse des tarifs.