Le mea culpa de Mark Zuckerberg
Le 10 avril, Mark Zuckerberg était attendu devant le Sénat américain. Depuis que le scandale Cambridge Analytica a éclaté en mars dernier, le CEO et directeur de Facebook a été sommé de s’expliquer sur l’atteinte aux données personnelles des utilisateurs de Facebook.
Cambridge Analytica : un scandale de trop
La société Cambridge Analytica et le géant américain Facebook ont été placés sur le devant de la scène internationale. Cambridge Analytica, société privée de communication stratégique combinant outils d’exploration et analyse des données, aurait siphonné des millions de données. C’est là que Facebook entre en piste. Mark Zuckerberg est accusé d’avoir laisser cette société utiliser les données des millions utilisateurs de Facebook, sans leur consentement.
Les semaines suivants le scandale, le CEO et directeur de Facebook est resté silencieux, malgré des sommations du Sénat américain, et aussi de l’Organisation des Nations Unies (ONU). Mark Zuckerberg est sorti du silence, et s’est présenté devant une salle comble, avec quelques 44 sénateurs prêts à l’écouter.
Le directeur de Facebook asséné par les critiques
D’emblée, le ton a été donné. Les sénateurs, démocrates et républicains n’ont pas épargné le père fondateur de Facebook. « L’industrie de la technologie à l’obligation de répondre aux questions sur l’usage des données personnelles. Le statu quo ne peut plus fonctionner », lui a lancé, Chuck Grassley, un des nombreux sénateurs présent dans la salle.
Visiblement mal à l’aise, Mark Zuckerberg a immédiatement reconnu ses tords. « Il est maintenant clair que nous n’avons pas fait assez pour protéger ces outils (de Facebook) des usages malicieux comme les fake news, l’interférence dans les élections ou les discours de haine. C’était une grosse erreur. Je suis désolé. J’ai créé Facebook, je le dirige, je suis responsable de ce qui passe », a-t-il déclaré devant l’assemblée de sénateurs.
Même si la lumière a été faite sur le sujet Cambridge Analytica, il n’en reste pas moins certain que Facebook devra redoubler d’efforts afin de ce réconcilier avec le monde.