Spotify, nouvel arrivant à Wall Street
Wall Street, la Bourse de New York, a accueilli un nouveau membre en début de semaine. La plateforme musicale Spotify, qui propose des millions de musiques en écoute quasi instantanée, a rejoint le rang des « Licornes », entreprises qui pourraient générer des milliards.
Le Suédois Spotify
Spotify est un service suédois de streaming musical, qui permet une écoute quasi instantanée de fichiers musicaux. Son PDG, Daniel Ek, l’a fondé en 2006. La plateforme musicale connaît un succès fulgurant, notamment grâce aux jeunes, qui en ont fait leur principal allié au quotidien.
La société compte 71 millions d’utilisateurs payants à travers le monde, qui paient environ 10 dollars par mois, soit 8 euros, (pour 157 millions d’utilisateurs au total, dans 61 pays). Ce qui en fait le plus gros service de streaming musical, devant Apple Music (38 millions d’utilisateurs payants) et très loin devant Napster, ou le français Deezer.
Dans une lettre, Daniel Ek s’est adressé à ses employés, la veille de l’introduction en bourse. « Spotify ne lève pas de capitaux, et nos actionnaires et employés sont libres d’acheter et de vendre nos actions depuis des années. Alors que demain nous placera sur le devant de la scène, cela ne change pas notre identité, ce que nous sommes, ou comment nous opérons », leur-a-t-il écrit.
Pour cette introduction en bourse, le PDG a été formel : pour l’arrivée de Spotify, il n’a pas voulu s’adonner au jeu des médias, et n’a donc pas passé la journée à donner des interviews, comme c’est traditionnellement le cas pour chaque nouvel entrant.
Ajoutons à cela que Spotify a opté pour une procédure atypique appelée « cotation directe ». C’est un procédé permettant à la société d’économiser des coûts liés à une entrée en bourse traditionnelle, comme par exemple des commissions versées aux banques afin d’attirer des investisseurs.
La plateforme suédoise pourrait être valorisée entre 20 à 25 milliards de dollars.