777 Partners dans la tourmente
Le fonds d’investissement basé à Miami aux États-Unis est accusé de fraude par des sociétés londoniennes à hauteur de 350 millions de dollars. Ce dernier ennui en date vient compromettre les affaires du groupe à travers le monde.
Les jours passent et semblent s’empirer pour 777 Partners. La société américaine d’investissement fait l’objet d’une accusation de fraude aux États-Unis. À l’origine de cette affaire, figurent les gestionnaires d’actifs Leadenhall Capital Partners LLP et Leadenhall Life Insurance Linked Investments Fund PLC.
Les deux firmes basées au Royaume-Uni allèguent, selon une plainte déposée dans un tribunal new-yorkais vendredi 3 mai 2024, que Josh Wander, cofondateur de 777 Partners les aurait trompés en mettant en gage de faux actifs ou des actifs qui ne lui appartenaient pas, afin d’obtenir les prêts litigieux.
Des déboires successifs
Les plaignants réclament par conséquent des dommages et intérêts dont le montant n’a pas été dévoilé. Cette affaire s’ajoute à de nombreuses autres mettant en cause 777 Partners, une entité créée en 2015 et dont on connaît encore peu de chose jusque-là malgré ses nombreux investissements, notamment dans le football.
L’entreprise basée à Miami possède en effet des intérêts au sein de plusieurs équipes de football, dont le Genoa C.F.C. en Italie, Standard Liège en Belgique, Red Star F.C. en France, CR Vasco da Gama au Brésil et Hertha BSC en Allemagne.
Sa compagnie aérienne Bonza vient d’entamer une procédure de cure de ses effectifs après son entrée en faillite. Plutôt cette année 2024, 777 Partners a fait l’objet d’une autre plainte en réclamation de 30 millions de dollars de dommages et intérêts de la part d’un investisseur identifié comme Change Lending LLC.
Panique à bord
Avec démêlés judiciaires, Josh Wander et ses associés se retrouvent désormais face à 16 poursuites différentes pour des dettes impayées totalisant plus de 130 millions de dollars. Difficile pour 777 Partners de satisfaire dans ces conditions les conditions nécessaires à l’acquisition d’Everton.
Le club de première division de football du championnat d’Angleterre devait tomber dans l’escarcelle de la société d’investissement suite à un accord avec le propriétaire Farhad Moshiri fin 2023.
Mais les responsables de la Premier League – le championnat d’Angleterre – tardent à valider l’opération désormais en péril.