Les mauvaises recettes de Ivy Park, la marque de streetwear promu par Beyonce

Les produits de la ligne de vêtements accumulent les échecs sur le marché, faisant notamment perdre de l’argent à Adidas chargé entre autres de leur distribution.

Beyonce Knowles-Carter alias Beyonce est sans conteste une des artistes les plus prospères de sa génération, mais son sens des affaires ne ferait certainement pas autant l’unanimité. En témoigne le rythme auquel sa ligne de vêtements se casse les dents sur le marché.

L’entreprise fondée sur la marque Ivy Park et spécialisée dans la commercialisation des shorts de course, des robes, des débardeurs et autres sweats à capuche, aurait causé l’année écoulée plus de 200 millions de dollars de pertes, dont 10 millions à Adidas, la firme distributrice, en raison de ses ventes décevantes.

L’information révélée par le Wall Street Journal (WSJ) évoquent en effet 40 millions de dollars de vente en 2022, sur les 250 millions envisagés sur la même période.

Promesses déçues

Cette situation de mévente concerne à en croire le WSJ, cinq des six dernières sorties de la marque dont le prix des produits oscille entre 30 et plusieurs centaines de dollars. Et les perspectives de l’année en cours ne sont pas radieuses.

Puisque les ventes devraient atteindre 65 millions de dollars seulement, contre de plus de 300 millions, toujours selon le quotidien américain spécialisé dans le monde des affaires.

La même source indique que malgré ces échecs sur le marché, Adidas devrait verser 20 millions de dollars de compensation annuelle à Beyonce, conformément à l’accord liant les deux parties. Un accord scellé en 2019, trois ans après la création de Ivy Park.

Possible refonte

L’équipementier allemand décidé à émuler son succès avec les produits Yeezy autrefois distribués en collaboration avec le rappeur Kanye West désormais rebaptisé « Ye », avait parlé selon le WSJ, de « partenariat d’une vie », prophétisant notamment des centaines de millions de dollars de vente.

Quatre ans après, les fruits n’ont pas tenu la promesse des fleurs. Et la nécessite d’une refonte des termes du contrat serait actuellement à l’étude du côté d’Adidas, à en croire le Wall Street Journal. Même si la société de vêtements de sport préfère bonne figure en saluant « un partenariat solide et réussi ».

D’autant que des désaccords existent entre le groupe allemand et Beyonce à la fois sur la stratégie d’étiquetage et de distribution des produits Ivy Park, selon le WSJ.

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