Moka : entre les jeunes et l’épargne, c’est « je t’aime moi non plus »
La relation entre les jeunes et l’épargne reste compliquée. Ils aimeraient investir, mais ne savent pas comment faire, constate une étude Opinion Way réalisée pour le compte de l’application d’investissement Moka, spécialisée dans l’investissement des 18-35 ans.
Depuis bien longtemps, les jeunes ont une relation difficile avec l’épargne. Et le développement des néobanques n’a pas encore fait naître le grand amour. D’après une étude Opinion Way réalisée pour le compte de l’application d’investissement Moka, spécialisée dans l’investissement des 18-35 ans, qui se lance en France, l’épargne n’est toujours pas leur tasse de thé. En effet, si 74% des sondés se définissent comme économes et prudents (80%) sur le plan financier, ils sont 48% à déclarer avoir du mal à mettre de l’argent de côté chaque mois et 39% à avoir du mal à finir le mois sans être à découvert. Dans ce contexte, 64% des jeunes Français se disent anxieux de ne pas réussir à financer leurs objectifs. Il s’agit de voyage (43%), d’achats de maison (37%) et de véhicules (25%), de projet professionnel (24%), de mariage (19%), d’études des enfants nés ou à venir (18%) ou de la réalisation de travaux (18%).
Aussi, 71% des jeunes de 18-35 sont persuadés qu’il faut s’y prendre le plus tôt possible pour investir. Pour autant, plus de la moitié pensent qu’ils n’ont pas suffisamment d’argent pour sauter le pas (61%). « Même ceux qui ont 20.000 euros de côté estiment qu’ils n’ont pas assez d’argent pour investir », note Opinion Way. Et 20% attendent une situation professionnelle plus stable pour enfin se lancer.
75% de jeunes Français ont un livret d’épargne
Même quand ils trouvent un peu de force pour investir, au moins 65% des jeunes considèrent que les banques proposent des offres d’investissement inadaptées car inaccessibles. Si 11% d’entre eux ne savent pas à qui s’adresser pour obtenir des conseils, 16% n’ont tout simplement pas confiance dans les produits d’investissement et 13% se disent qu’ils sont trop complexes. Malgré tout, près de 75% possèdent un livret d’épargne.
« Leur ressenti a certainement été aggravé par l’impact du Covid-19 sur l’économie et donc sur leurs vies. Les jeunes ont vu leurs projets de vie être différés ou, pour certains, voler en éclat », analyse Maxime Le Maître, responsable du marché français pour Moka. Toutefois, 65% des jeunes Français voient la crise comme une opportunité d’investir.
Bientôt un portefeuille vert
Créée en 2017 sous le nom Mylo par l’entrepreneur canado-américain Philip Barrar, Moka (son nom en France) est une startup canadienne qui a l’ambition de réconcilier les jeunes avec l’épargne et l’investissement. Elle permet d’arrondir ses paiements à l’euro supérieur, mettant ainsi de côté de manière simple et automatique sa petite monnaie. Les utilisateurs canadiens de l’appli – plus de 500.000 – font en moyenne trois transactions par jour et mettent ainsi 540 dollars de côté en un an… seulement avec l’arrondi. Moka ne prend pas de commission, mais un coût fixe de 2,99 euros par mois, après un premier mois gratuit.
Pour le moment, les utilisateurs de Moka ont le choix entre trois portefeuilles d’investissement, correspondant à trois niveaux de risques : prudent, équilibré ou dynamique. Moka va lancer d’ici peu un service d’investissement socialement responsable. « Des portefeuilles diversifiés de fonds négociés en bourse, qui respecteront les critères ISR et Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance (ESG) en totale transparence », précisent Maxime Le Maître. De quoi séduire davantage les jeunes, très portés vers l’écologie.