Immobilier : les prix ont atteint un nouveau record à Paris
Selon les chiffres des notaires et de l’Insee publiés jeudi 23 mai, les prix de l’immobilier ont continué de grimper de 3% sur un an en France et même de 6,4% à Paris. Le secteur a enregistré 985 000 vente en douze mois, entre février 2018 et mars 2019, soit 1 % de plus que l’année précédente. Un nouveau record a été atteint.
D’après les dernières statistiques des notaires, les prix de l’immobilier ont progressé de 3% sur un an en France et jusqu’à 6,4% dans la capitale. Entre janvier et mars 2019, les prix de l’immobilier ancien ont gagné 3,0% par rapport à la même époque en 2018. Sur les douze mois écoulés, le nombre de transactions a atteint 985.000. Un nouveau record. Sur un an, l’Insee a observé une hausse de 3,7 % pour les seuls appartements contre + 2,5 % pour les maisons.
Paris près de la surchauffe ?
Dans la capitale, la tendance est très forte, car les prix y frôlent la surchauffe avec des bonds de 6,4% après une hausse annuelle de 5,7% au trimestre précédent. Ainsi, Paris ne compte désormais plus d’arrondissement où les prix moyens sont inférieurs à 8000 euros le m². Dans le 20e arrondissement, le moins cher, un appartement se négocie actuellement à 8220 euros le m². Et dans le 6e, le plus cher, il culmine à 13880 euros le m². Le 19e arrondissement enregistre la plus forte augmentation des prix avec +13,8%, bien loin devant le 10e (+11,4 %).
En Île-de-France, la hausse est de 3,9% très proche des 4,2% du trimestre précédent. A Seine-Saint-Denis, les hausses dépassent les 7 % dans nombre de communes comme Asnières-sur-Seine (+ 9 %), Pantin (+ 7 %) ou Montreuil (+ 9,3 %).
Le prix du mètre carré va frôler les 10 000 euros cet été
A Paris, Les notaires expliquent la hausse continue des prix de l’immobilier par un possible «effet Brexit». «Nous avons constaté le retour d’une clientèle fortunée d’expatriés qui recherchent des grands appartements pour leur famille», a expliqué Me Thierry Delesalle. « La tension est forte dans la capitale, en particulier sur les grands appartements bourgeois des quartiers chic touchés par un “effet Brexit” et la demande pressante d’expatriés revenant de Londres, au fort pouvoir d’achat », renchérit Elodie Frémont, notaire à Paris.
D’après les prévisions des notaires et de l’Insee, le prix du mètre carré devrait frôler les 10 000 euros à Paris cet été, si la demande des expatriés continue de progresser et si le marché est toujours porté par des conditions de crédit exceptionnelles et des taux d’intérêt aussi bas.