Leclerc branche son électricité
Leclerc semble avoir plus d’une corde à son arc. Après le succès de ses offres de voyage, la grande enseigne de distribution se lance à son tours dans l’électricité. Avec plus de 200 emplois crées pour répondre aux besoins des consommateurs, Leclerc relève le défi de devenir le fournisseur le moins cher.
Un chiffre d’affaire à la hausse
Depuis l’année dernière, le chiffre de l’enseigne de grande distribution est au beau fixe. En effet, ce dernier a progressé de 2 % en 2017, soit 37,2 milliards d’euros dégagés (hors carburant), notamment grâce aux hypermarchés. Ils représentent 44,2 % des ventes.
« Les ménages sont toujours plus nombreux à fréquenter (les magasins du groupe), avec +2,5 % de trafic par rapport à 2016 » , affirme l’enseigne, qui revendique 20,4 % de parts de marché de la distribution en France.
Afin d’égaler la concurrence, l’enseigne de grande distribution souhaite devenir le fournisseur d’électricité le moins cher. « Les dépenses d’électricité croissent dans le budget des ménages. Il y a encore des marges de manœuvre pour proposer de meilleurs prix aux consommateurs. Notre objectif est d’avoir trois millions de clients d’ici à 2025″, explique Michel-Edouard Leclerc, président de l’association des centres E. Leclerc.
Et quand on lui demande comment Leclerc va se positionner comme étant le moins cher … Voici ce qu’il répond : « C’est justement ça la compétition. Comme le pouvoir d’achat des Français n’a pas augmenté de 10 %, il faut bien en créer. Nous réduirons nos marges en jouant sur les coûts d’approvisionnement et de commercialisation. Nous comptons aussi sur les nouvelles technologies pour la gestion de comptes ».
« Leclerc a une stratégie qui est plus liée aux besoins des consommateurs qu’à sa concurrence. Notre organisation en plateforme nous permet de distribuer des produits et des services aussi bien dans le secteur culturel que celui de l’énergie. Nous allons créer une entreprise appelée Énergies E.Leclerc : le Nantais Pierre Chartier, qui dirige plusieurs magasins, sera à sa tête », termine Michel-Edouard Leclerc.
En ce qui concerne les tarifs qui seront pratiqués, rien n’a été confirmé ni même infirmé. L’enseigne de grande distribution devrait se prononcer d’ici à la fin de l’été, au plus tard.