L’argent caché de Vladimir Poutine
Sous des airs d’ascète, l’homme fort de la Russie pourrait cacher une fortune d’une valeur colossale.
Et si Vladimir était un des hommes les plus riches de la planète ? Alors que cette question revient sans cesse et de façon cyclique dans l’opinion, un article du magazine américain Fortune daté de mars 2022 réactualisé, donne quelques clés susceptibles d’aider à percer le mystère.
Officiellement, celui qui est au pouvoir en Russie depuis un quart de siècle incluant un bref intermède de quatre ans (2008-2012) au poste de Premier ministre, est un fonctionnaire ordinaire avec un salaire annuel de 140 000 dollars, selon les services du Kremlin.
Son patrimoine déclaré ? Un modeste appartement de 74 mètres carrés, une caravane et trois voitures. Une « fortune » suffisante pour le président qui se décrit comme riche du fait que le peuple russe lui confié à deux reprises la direction d’une grande nation comme la Russie, pour reprendre les propos de l’intéressé cités par Fortune.
De la poudre aux yeux selon le site d’information, qui indique s’appuyant quelques documentations de la vie de Poutine, que derrière cette image soigneusement entretenue cache une réalité bien différente : une vie totalement princière.
Le palace secret qui trahit une fortune colossale
Cette résidence privée, surnommée « La datcha de Poutine », incarnerait à elle seule l’opulence du président russe à travers son architecture italienne, son salon musical, ses vestiaires pour l’ensemble du personnel, son amphithéâtre, sa patinoire dernier cri ou encore son casino inspiré de ceux que l’on trouve à Las Vegas.
Le tout rendu possible grâce à un investissement de 1,4 milliard de dollars tiré notamment d’une opération complexe de blanchiment d’argent orchestrée via un projet baptisé de l’État russe baptisé « Santé » d’une valeur de 1,3 billion de roubles, selon une enquête de Reuters publiée en 2021.
L’empire caché du maître du Kremlin
Le Kremlin nie farouchement que Poutine soit le propriétaire du palace de la mer Noire, mais les analystes sont formels : aucun homme d’affaires ne pourrait posséder une propriété gardée par le FSB et protégée par une zone d’exclusion aérienne.
Mais l’étendue de la richesse de Poutine s’étendrait au-delà de ce domaine. Selon le témoignage de Bill Browder, financier et ancien investisseur en Russie, devant la Commission judiciaire du Sénat américain en 2017, le chef de l’État russe serait à la tête d’un patrimoine estimé à 200 milliards de dollars.
Une somme amassée grâce à un chantage mis en place après l’emprisonnement de l’oligarque Mikhail Khodorkovsky en 2003, consistant notamment pour Poutine à exiger 50% des richesses des autres oligarques en échange de leur tranquillité.