SCPI : Des placements adéquats pour investir indirectement dans l’immobilier
Une Société civile de placement immobilier (SCPI) permet d’investir indirectement dans l’immobilier et de se désengager d’une gestion au quotidien. C’est un placement adéquat pour ceux qui perçoivent des revenus réguliers. Justement, la fiscalité sur le SCPI s’applique selon ces revenus touchés, hors plus-value.
Comment fonctionne les SCPI
Concrètement, une SCPI fonctionne sur la base de la constitution d’un capital à partir de l’épargne de plusieurs particuliers. Avec le fonds récolté la société fait l’acquisition de biens immobiliers tels que les hôtels, les logements neufs et les bureaux. Une fois le patrimoine constitué, la SCPI n’a plus qu’à le gérer et à reverser régulièrement aux porteurs, une quote-part des loyers encaissés.
Les porteurs, s’ils le souhaitent, peuvent revendre leurs parts et récupérer les fonds investis. Mais cela n’est possible qu’avec les SCPI de rendement, celles qui investissent dans l’immobilier tertiaire. En revanche les SCPI fiscales, qui investissent dans des logements neufs avec un avantage fiscal n’admettent pas une telle marche de manœuvre. Car le porteur s’engage à conserver ses parts pendant un certain nombre d’années. Avant l’expiration de cette date, il ne peut revendre ses parts.
Les taux de rendement et des fiscalités diffèrent
Au niveau du rendement il existe également des différences entre les types de SCPI. En 2018 par exemple, les SCPI de rendement ont rapporté en moyenne 4,35%, contre 4,43% en 2017. Quant aux SCPI fiscal leur rendement était bien moins important. Toutefois, elles offrent des économies d’impôts, l’un de leurs points forts.
Comme signifié plus haut, hors plus-value, la fiscalité s’applique suivant les revenus touchés. Ces derniers sont de deux ordres. Il existe d’une part les revenus financiers lié aux placements de trésorerie de la SCPI. Ils sont soumis à la flat tax à 30% et ne représentent qu’une infime partie des revenus. Et d’autre part, les revenus fonciers, ceux-là majoritaires. Ils sont taxables à l’impôt sur le revenu en fonction des régimes.
Le premier est le micro-foncier applicable quand le revenu annuel est égal ou inférieur à 15.000 euros. Le porteur est alors soumis à un barème progressif de l’impôt sur le revenu de l’ordre de 70% et à des prélèvements sociaux de 17,2%.
Le second régime est celui du foncier rural applicable si les conditions du micro-foncier ne sont pas remplies. Dans ce cas de figure, le porteur de parts peut déduire l’intégralité des charges des revenus encaissés. Le solde est ensuite imposé à la tranche marginale d’imposition et soumis aux prélèvements sociaux de 17,2%.