Macron assume la fiscalité des carburants
Durant son interview au 20h de TFI, le président Emmanuel Macron a assumé l’augmentation de la fiscalité sur les carburants et ce malgré la grogne qui se développe et qui doit se cristalliser le samedi 17 novembre. Il a affirmé désirer que le pays « sorte d’une forme de poujadisme contemporain où les mêmes qui affirment payer trop d’impôts sont les mêmes qui refusent les changements ».
Durant cet exercice, le chef de l’état a été interrogé sur l’augmentation des taxes (2019, 2020, 2021 et 2022) sur les carburants. Le président a exliqué que le prix à la pompe n’était pas lié en totalité à sa politique mais à des « facteurs non maîtrisés ». « Regardons les choses en face. Les trois quarts de l’augmentation du prix à la pompe : c’est parce que le prix du pétrole mondial a augmenté. c’est ça la réalité » a-t-il nettement déclaré.
Sur les prix des carburants, il a soutenu la décision et ce alors que plus de la moitié des revenus créés par ces augmentations ne seront pas alloués au financement de la transition écologique. Le président à suivi la ligne tenue par son gouvernement depuis des semaines expliquant : « Il faut faire réduire l’écart entre le diesel et les sans plomb et il faut d’avantages taxer les énergies fossiles pour financer notre investissement dans les énergies renouvelables ».
L’interview présidentielle n’a pas rassuré ses opposants. Nicolas Dupont-Aignan a même comparé le président Macron à Marie-Antoinette : « Vous savez Emmanuel Macron, c’est Marie-Antoinette qui disait: ‘Ils n’ont pas de pain? Qu’ils mangent de la brioche’. Lui, c’est: ‘Vous ne pouvez plus remplir votre réservoir d’essence ? Prenez une voiture électrique à 30.0000 euros’ ».