Fin de l’évasion fiscale au Panama ?

Mercredi 3 octobre, le gouvernement du Panama a annoncé débuter des échanges automatiques d’informations dans le cadre de l’Organisation pour la coopération et le développement économique (OCDE) et de la lutte contre la fraude fiscale.

 

Le premier transfert d’informations de ce type a eu lieu le 28 septembre a annoncé e directeur général des finances, David Hidalgo. Pour cette première fois, 670 rapports de 337 entités financières ont été fournis. Le Pays s’est dit et s’est engagé à procéder à ces échanges de données avec 33 pays dont la France, le Royaume-Uni, l’Allemagne, le Portugal, l’Espagne, l’Italie, le Mexique, le Japon, l’Irlande, le Luxembourg, les Pays-Bas, l’Australie et l’Inde. En 2019 il devrait collaborer avec une cinquantaine de pays.

Monsieur Hidalgo a déclaré qu’il était « positif de respecter ces normes et nos engagements afin de ne pas figurer sur une liste » de paradis fiscaux. Alejandro Santos qui dirige la mission du Fonds monétaire encourage le pays a se doter d’un arsenal juridique actuellement en examen parlementaire pour lutter contre la fraude. Le projet de loi prévoit par cinq années de prison pour toute évasion fiscale supérieure à 300 000 dollars. Il a ajouté qu’il était très important de « démontrer que le pays continue ses progrès pour lutter contre le blanchiment d’argent ».

En 2017, au début de ce processus, la vice-présidente du Panama, Isabel de Saint Malo avait déclaré « Nous sommes prêts pour commencer l’échange comme le prévoit la convention » contre la fraude fiscale proposée par l’OCDE. cette nouvelle politique annonce de grands changements à venir pour le petit pays. Surtout que pointe à l’horizons les conséquences d’une guerre économique entre la Chine et les USA.

 

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